#1 Décentrement

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DÉCENTREMENT


                                
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 en marge de l’im-monde


L’âmorte

    
Arrimés à un Centre dont la vie n’est le Lieu, nous périssons de demeurer hors langage. Nos corps mortifiés, d’une contre-parole, sont les mobiles ; miracle de la dite révolution des moyens de communications !  Dieu n’est plus mort, nous l’avons ressuscité. Amalgame métallique et plastique, de câbles et d’ondes, espèce de toile géante qui nous supporte, comme une nouvelle Totalité (croît‑on invisible) qui nous embrasse et nous cause, c’est l’Arraisonnement planétaire, l’hara-kiri moderne, de masse. Non pas la mort du corps — le Projet veut, au contraire, en assurer l’immortalité —, mais celle de l’âme. Au prix de la mort de l’âme, seulement, nous réaliserons l’immortalité tant rêvée. Qu’a-t-on cru des siècles durant, espérant de l’au-delà le Salut ? L’homme moderne — rendu incapable d’autre chose —, reprenant, par les nouveaux moyens que la science lui offrît, le fantasme millénaire d’obturer son désir à l’endroit de s’en jouir, réalisa-t-il enfin sa croyance :  x = x ! C’est la pure identité à soi, possession mathématique de la Vie, le Salut sans Dieu, néo-hédonisme laïc assuré par la science, alléluia !…, enfin s’en rassure-t-on. Tuant Dieu cependant, la science aussitôt le ressuscita en la Technique, eldorado de délices insoupçonnés, elle nous promet la jouissance absolue, la fin de toute souffrance, le plaisir en abondance, le bonheur en vertu. Le corps humain, objet d’osculations, de prélèvements, d’expérimentations, est devenu, à l’instar des machines dont on s’efforça de prolonger l’état pour s’en assurer l’usage, un substrat mécanique, connaissable, quantifiable, bientôt optimisable, et d’aucun espère-t-il immortalisable. Le dit Salut de l’ x = x qui offre à chacun le privilège de ne faire qu’un avec lui-même (et pourquoi pas le monde), s’offre comme une vaste coïtération de laquelle l’espérance se bâtit de n’être pas impossible. La Technique, ce nouveau Dieu trans-portable, dieu-matière, opère sur le corps des parlants comme sur un corps‑machine, croît délivrer l’homme en lui consacrant des objets ; son espace vivant, le monde, devenu fourre‑tout pour Gadgets (def. bouchons pluriformes à enfoncer dans le trou du désir dans l’espoir de colmater toute aspiration supérieure). Cette nouvelle métaphysique, où la surproduction d’objets nous noie dans l’inférieur clapotis quelconque de la soupe divertissante comme pour disperser l’acte vide en quoi consiste le dire en sa puissance essentielle, tautologique, et révolutionnaire d’habiter le langage — où la vie en somme (comme ptyx ?) est allégorique d’elle-même —, mortifie l‘espace vivant, nécessairement ubiquitaire, en un Centre duquel on ne semble plus pouvoir s’évader.  

Trompette

    La petite duperie — rien de moins qu’une trompette — qu’est le Divertissement planétaire est donc le rejeton d’un rejeton, formant la nouvelle devise mondiale :   
 

SCIENCE - TECHNIQUE - DIVERTISSEMENT

    
Sur le champ de Bataille (c’est à ce dernier qu’on doit l’image), alors que c’est la guerre, que tout le monde court à la mort, qu’on vous a foutu là pour crever — bien sûr, on ne vous l’a pas vendu comme ça —, voilà qu’on se met à vous trompetter à l’oreille ! Bien en rang, du haut de la colline, sur laquelle, vous, vous vous trinqueballez, une bande de guignols soufflent dans le trou d’un cuivre ou tambourinent sur des peaux mortes. Ils donnent le rythme aux troupes que vous formez, s’assurent que votre mouvement commun soit bien rangé, uniforme, comme il faut. C’est bien agréable, quand on se croit perdu pour la mort, une petite mélodie qui vous donne un rythme à suivre ! Le divertissement n’est guère autre chose que cette petite tromperie, rien de moins qu’une trompette de bataille. Ce qu’il ne faudrait, de surcroit, pas omettre, c’est que le petit boucan qui vous occupe sur ce champ de bataille, n’est pas seulement là pour vous faire oublier que vous êtes bien con d’y très passer ainsi, mais au fond pour vous y communiquer des ordres. Ça claironne différemment selon ce qu’on veut de vous ! Ne croyons pas cependant que derrière les pantins qu’on forme, il y ait quelques puissants exempts et à l’œuvre de cette mascarade.  Une telle idée c’est l’affaire des conspirateurs, ceux qui, les gros malins, ne se croient pas dupes des petits bouchons, faute d’être aveugle du gros bouchon qu’ils pensent connaître en le dénonçant. Et ce gros bouchon qu’est l’Autre tout-puissant — hypostasié comme tenancier de nos malheurs — n’est pas moins un leurre que le petit, car d’être un bouchon, il occulte toujours ce qu’il en est de la béance inobturable, au fond, de la vie du parlant — c’est pourquoi les constipérateurs, complètement bouchés, eux aussi, à l’endroit d’être un trou, puent la merde. La trompette qui rythme le Spectacle n’est donc l’instrument d’aucun Autre véritable, elle est mise en branle par les soupirs que nous lâchons tous, non contents d’être manquants. Alors on fanfaronne au moyen de ce que notre chère humanité à fabriquer de mieux, un Système objectif de pensée, devenu Système objectal de contrôle.

L’éfachaud

  
 Le Divertissement fait perdre la tête à qui y succombe : FACEBOOK TWITTER (ou X : à qui mieux mieux, pas faute d’avoir prévenu qu’x = x est la nouvelle formule du fantasme) INSTAGRAM TIKTOK SNAPCHAT YOUTUBE TWITCH DEEZER SPOTIFY NETFLIX AMAZON. Et la connerie n’a de cesse. Comme un vaste tourbillon qui aspire les parlants, aucun de nous ne sait vivre sans les ponctuations avilissantes (« cling ! » interstellaire aussitôt la foule sortit son fétiche portatif) de ces réseaux centralisants ; la vie réduite en passivité. Les Humanistes de la Renaissance n’eut-il pas rêvé qu’un jour chaque homme puisse, du fond de sa poche, accéder à tous les savoirs disponibles ? C’est chose faite, et nous n’avons jamais été aussi couillons. La civilisation moderne a su, forte des outils techniques, dont l’écran (bientôt dépassé par quoi ? La projection extra-rétinienne ? ) en est l’illustration la plus vicieuse, faire ce que la fascisme n’est pas parvenu à réaliser : la stricte uniformisation du langage, des modes, des idées, de tout. Plus d’ek-sistence que des sistants, plus d’ek-stase qu’une unique stase mondiale ; tout parlant fixer dès lors à ce qu’ils croient être son être.  Reconnaissons que Musolini (parce qu’il a le flair d’un chien) en soutenant la Mostra de Venise dès ses débuts, avait compris que l’image aurait sur les masses, et sur le sujet d’abord, un effet diable ! Quoi de mieux qu’un grand écran sur lequel réduire toute la vie en images, furent-elles en mouvement (de quel mouvement s’agit-il ?), ça fait fonctionner l’imagination, mais ramollit la mise en jeu du désir dans l’existence. La Technique est pleine de trouvailles, et ce n’est pas une mauvaise chose, elle soutient l’homme de n’être plus à l’âge de pierre ! Mais, faute de vigilance il se pourrait bien qu’après l’homo sapiens advienne le Néant-détale — celui qui d’être une béance prend ses jambes à son cou et s’accole aux babioles qui le rendent bébêtes. Faudrait-il que le parlant comprenne au fond, que pour être Untel, encore faut-il n’être pas, car à coller à son être — mais oui, le sujet caracole autour de son incomplétude, c’est pour cela qu’il préfère être que d’exister —, il se fait sistant, comprenez qu’il se fait substance. C’est vachement plus commode, en apparence, ça conjure le fait d’être libre à quelque chose d’autre que ce à quoi l’illusion de l’être vous astreint. Vraiment, c’est à en devenir vert de trouille de se confronter à la liberté que recèle le dire au seuil du langage, c’est-à-dire de la vie — par quoi se résume, au fond, le dit-vertissement duquel les parlants peine à se défaire. Faut-il donc comprendre que la société de consommation planétaire, où nous baignons d’autant plus que nous sommes digitalisés, est la meilleure de toutes les sociétés de contrôle, puisqu’elle a su unifier tout sujet autour d’un Centre absolu, qui n’est plus le Parti, mais le Réseau lui-même. Sur ce Réseau, dont la télévision bien sûr est l’archétype premier, nous devenons tous control freak-fric-flic. Impossible de s’échapper : à soi-même comme à quiconque, on se fige dans l’image que l’on (vous) donne, tout entier dans un like, un commentaire, un post et autre contribution au Spectacle — pourvu qu’il y ait quelque chose à en tirer. C’est la prophétie de l’x = x, pleine jouissance de l’identité. À ce compte, les dits identitaires, tout fasciste qu’ils sont, ceux là même qui n’espèrent rien d’autre que de se retrouver — c’est la condition de leur jouissance — les mêmes tous ensemble, de ne voir donc en face d’eux qu’eux-mêmes, sont-ils en somme autre chose que des bouffons de la science, eux‑aussi, prêt à tout pour s’onaniser nationalement ? En somme, pas mieux non plus que celui qui s’onanise virtuellement, façonne un profil virtuel à son image rêvée — nouvel imago Dei : non plus l’homme à l’image de Dieu, mais le Profil à l’image du prétendu moi-moi-moi. C’est là, en somme, la structure informatique du fascisme. Bien que le rêve fasciste consistait à dissoudre l’Individu dans le Tout d’un l’État transcendant et omni-englobant (pourquoi pas unifié autour d’un principe racialiste, si ça peut aider — l’autre avec son Muso a piqué ça au raté des Beaux-arts), il n’est toutefois pas parvenu à son but, si bien que ni Mussolini, ni Hitler, ni Staline, n’ont réalisé — plus ou moins fascistes qu’ils furent — l’exploit que le Capitalisme a permis. L’avantage de ce dernier, c’est, il faut bien le reconnaître, que le contrôle qu’il exerce se fait au moyen de notre propre connerie ; le divertissement reste plus cool que la terreur armé bien qu’elle le sous‑tende toujours.

Le péché Capital

 
   Pas très original, diront-ils, de prendre le Capital en grippe. C’est pourtant essentiel. Il faut nommer l’ennemi, sans concession. Le coup de force moderne de ce dernier, c’est qu’il s’est armé d’être fondé sur l’acculturation des parlants. Qu’il s’organise du travail aliéné-aliénant, que la dite bourgeoisie en fût la classe motrice, le prolétariat son outil, et l’église un support moral, cela n’est plus a démontrer, sauf à être vachement à l’ouest, auquel cas relisez Le Capital. Mais le pauvre Marx n’a pas anticipé (comment lui en vouloir ?) la mutation substantielle qui offrît au Marché une assurance millénaire : la naissance de la cybernétique. La première trouvaille qui soutînt le système d’exploitation capitaliste (comprenez bien qu’il fait son pognon sur le dos de pauvres gens tenus en laisse et sous-payés) fut la machine bien sûr, à laquelle on astreint l’ouvrier à produire comme une bête humaine, jusqu’à ce qu’il en crève. Si le malheureux revendiquait le droit d’être homme, c’est à coup de matraque au cul qu’on le renvoyait à ses machines — voyez que ça n’a guère changé. Mais quelle ne fut pas la découverte — bizarrement dans un contexte militaire — de la cybernétique ! La dite étude des systèmes d’informations, qui en assure le contrôle et garantit l’automatisation et le développement complexe des moyens de communication, a révolutionné (c’est le comble du comble) le capitalisme !  D’une mise au pas de l’ouvrier prolétaire à sa machine de production, voici que la centralisation de l’information, et la révolution des moyens de communication réalisera la prolétarisation de tout homme, fut-il bourgeois, aux machines communicantes, et aussitôt divertissantes — il n’a pas fallut longtemps à la radio, à la télévision et à internet pour promouvoir la bouffonnerie. Il va de soi, qu’armé de cette grande guignolade planétaire, il devient bien simple de réduire le degrés de conscience d’un homme à celui d’une moule, ce qui garantit les affaires du Marché. Plus nous sommes cons, plus le Marché prospère, ce n’est pas nouveau. La cerbèrenétique — c’est bien le chien de garde de l’Enfer ! —  est le nouvel opium du peuple, bien plus puissant que le catéchisme d’antan, puisqu’il fait de nous des pourceaux jouisseurs d’être si procrastinateurs. La lutte des classes n’a pas pris une ride, mais voilà qu’elle a lieu dans une soupe commune, où le bourgeois et le prolétaire sont devenus frère d’être surfer. Nous surfons tous sur la même soupe, suivant les mêmes informations mondiales, aujourd’hui la guerre ici, demain là-bas, tiens voilà une tempête, que dit le président, encore un attentat, promotion sur les panneaux solaires, le niveau de l’océan monte, l’extrême droite au pouvoir, un nouvel Iphone, des migrants noyés, une éclipse solaire, c’est la galette des rois, méchants musulmans, qui a le Goncourt, où ça la nouvelle élection, que pensez-vous de l’avion, que faire du nucléaire, salauds de wokes, la reine est morte, je suis machin, free bidule, pray for moi, et vive la spectacularisation de tout ! Toute révolte est morte d’avance, l’humanité biberonné au calmant digital. Nous ne parlons plus, mais nous nous contentons de communiquer. La différence est immense. Le langage n’est plus avènement d’une création soutenue par le dire du sujet, mais système unifié, aplati, qui a ses sillons établis, ses signifiants maîtres, ses modes verbales. On simplifie tout. LOL MDR PTDR : Trois façon d’être heureux. Pouce en l’air ou vers le bas ? En combien de signes vais-je donner mon opinion merdique ? La pensée silencieuse, complexe, singulière est booring. Tous, nous sommes sommés d’être pour ou contre, de liker ou disliker, de matter ou de zapper, de choisir un camp, si possible caricatural et outrancier. L’exploitation n’a jamais été aussi rude, et n’a jamais été aussi simple à organiser. Les pauvres se démultiplient, le Capital s’enrichit, mais tout va bien : le virtuel existe ! Téléchargez la dernière application à la mode, le réseau dans le Réseau, regardez la dernière vidéo, la dernière story, le dernier post, voyez la dernière chronique de votre influenceur préféré. Il n’est pas neuf que l’homme soit en quête d’influences, mais qu’il lui suffise de cliquer sur un bouton, situé dans sa poche, pour que s’allume un écran, duquel sorte, des heures durant, pléthore d’informations assommantes et hypnotisantes, est inédit. Rien de tout cela n’est cependant gratuit ! Cela vous coûte, quand ce n’est pas vos sous, votre âme. Mais alors qui n’a pas encore compris que c’est ici que se jouer le Salut de l’homme ? Rien de moins que ça. Le Centre auquel nous consentons tous à appartenir, à alimenter, à faire prospérer, signe le triomphe de l’homme unidimensionnel. Les prétendus querelles d’opinions, les clashs permanents, n’attestent d’aucun désaccord, mais montre, au fond, que tout le monde est bien d’accord pour être garant du Spectacle. Dès lors, n’ont-ils pas belle allure les marxistes connectés, et autres militants du net. Si, à n’en pas douter, il faut pervertir le Réseau, le détourner dans la mesure du possible — car faire l’ermite déconnecté ne nous sera d’aucune aide —,  faut-il pour autant se faire gugus du Réseau, témoignant ainsi son incapacité à organiser de véritables contre-spectacles, à vivifier le langage, la création artistique, en marge de l’Arraisonnement planétaire, d’être à contre-courant du système marchand, de revendiquer la joie face au nihilisme croupissant et la jouissance compulsive effrénée ? N’est-ce pas là la tâche du révolutionnaire post-cybernétique — trouer le Réseau, allumer des contres-feux, et permettre un décentrement par l’habitation du langage ?

Contre-feu

    
Le déploratif rhétorique de notre petite tirade n’est pas une complainte du progrès, tout ça n’ayant rien à voir avec le progrès. Que l’homme court à sa perte, vraiment, il n’a pas fallu attendre le capitalisme ou la cybernétique pour qu’il en soit ainsi — Freud a appelé ça Todestrieb ! Si bien, au fond, qu’on pourra faire toutes les révolutions du monde, que l’homme, d’être jouisseur de ses limites, trouvera bien moyen de se faire du mal. Mais enfin, ça ne veut pas dire qu’il faille conclure que le pire des mondes lui convient le mieux. D’être porté à répéter, malgré lui le plus souvent, somme de conneries, au premier chef desquelles celles qui le font souffrir personnellement, ne signifie pas que l’humain soit réductible à ses tares. Le contraire semble s’imposer aussitôt que l’on reconnaît dans le parlant, tout bégayeur du mal qu’il est, celui qui sait, par l’inédite présence charnelle que peut son dire, façonner le monde en joie, et conjurer ainsi les cassandres nihilistes.  L’époque, plus que les autres — car elle touche aux racines de son manque —, occulte la puissance singulière du parlant à habiter le monde, et ainsi la parole. Car, au fond, bien sûr que le capitalisme est une aubaine pour l’homme — qui donc sinon lui l’a fait advenir ! Le système des objets qu’il organise, c’est le triomphe de l’illusion. On croit y trouver son bonheur, le truc qui, cette fois vraiment, nous manquait. Mon œil ! Consommation piège à con ! On y tombe tous. N’oubliez pas, qu’il n’est plus besoin de sortir au magasin, ou d’arpenter Amazon, ce n’est plus un rond qu’on vous demande de sortir de votre poche, mais un « portable » ; la machinerie à combler artificiellement nos trous s’est faite Réseau, nappe numérique, c’est la logique planétaire.
    L’unique question, qui ne trouvera de réponse, que singulière, est bien celle de savoir comment parier votre manque réellement, de vous y engager, dans votre désir, c’est-à-dire d’en faire autre chose que de succomber à la foule de gadgets qu’on vous sert sur un plateau (tactile).
    C’est donc un contre-feu qu’il nous revient d’allumer — il faut bien ça pour tenir le désir en haleine. S’évader du Centre, tout en le corrompant. Être multiple à l’endroit du Spectacle, faire naître de nouveaux lieux, partout, à l’encontre du Marché de l’Art et de la Culture. Permettre et soutenir toute vie expérimentale au temps de l’ascèse uniformisante des modes et principes. Œuvrer à la production et à la diffusion de toute exploration vivante du langage, de la vie. Le Décentrement doit avoir Lieu, qu’il advienne ;... trasumanar per verba.

Nota Bene

    
Que chacun fasse ce qu’il a à faire. Quant à nous, c’est par ce bout du problème que nous menons la lutte.

 

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